
Auteur : Lise Bourbeau
ACCEPTATION
Dans l’enseignement d’Ecoute ton corps, le mot acceptation représente un des termes les plus utilisés, car elle est nécessaire pour vivre l’AMOUR inconditionnel envers soi-même ou envers quelqu’un d’autre. L’acceptation est essentielle pour retrouver l’état de bien être, de bonheur, de santé, de prospérité et tous les attributs tant désirés par l’être humain. Il y a deux façons d’accepter qui font une différence : l’acceptation mentale et l’acceptation spirituelle.
Accepter mentalement consiste donc à être d’accord avec une situation, et en général, avoir la même opinion, ou quand on considère que c’est acceptable . Une telle personne se base sur ce qu’elle a appris par le passé pour décider si elle accepte ou non.
La vision spirituelle d’acceptation se situe au niveau de l’être, au niveau du coeur, là où il n’y a ni Bien ni Mal, ni jugement d’aucune sorte. Accepter, c’est la capacité de donner le droit aux événements et aux personnes d’être ce qu’ils sont, de vivre toutes sortes d’expériences sans vouloir les changer ou changer la situation, même si on n’est pas d’accord. Permettre aux gens d’être différents de soi, sans critique, ni jugement de valeur, tout en étant capable de bien se sentir à l’intérieur soi indique également une attitude d’acceptation. Le mental n’étant que de la mémoire, ne peut pas gérer cette notion d’acceptation , car il se base avant tout sir ce qu’il a appris par le passé pour tirer une conclusion, tandis que l’amour inconditionnel est toujours basé sur le moment présent. C’est pourquoi le mental humain a de la difficulté avec la notion spirituelle d’acceptation.
Voici à titre d’exemple un homme qui a commis un vol important pou un autre qui a tué une personne. Bien sûr, il est impensable (mentalement) d’être d’accord avec de tels évènements extrêmes, mais accepter (spirituellement) se traduit pas la capacité de donner le droit à toute personne d’avoir des comportements différents des nôtres, d’avoir une motivation que nous ne connaissons pas. Accepter, c’est aussi permettre aux autres d’avoir des peurs , des limites, c’est à dire d’être humain tout en sentant la souffrance qu’une personne peut éprouver au moment où elle commet un tel acte ou lorsqu’elle perd Le contrôle de ses actions.
Souvent, lorsqu’une personne reste incapable d’accepter une situation, si minime soi elle, c’est qu’elle croit sincèrement que ce qui est arrivé n’était pas correct ou qu’il était mal d’avoir agi ainsi, ce qui lui fait vivre beaucoup d’émotions, en particulier de la frustration et de la colère. Lorsque cela t’arrive, tes EMOTIONS peuvent devenir un indice précieux pour te rappeler qu’il est grand temps de réviser ton système de valeurs et tes croyances mentales si tu veux arriver un jour à devenir plus flexible, plus compatissant envers les gens et les circonstances. En somme, c’est un excellent moyen pour devenir plus heureux et épanoui.
Accepter, c’est reconnaitre que toutes les personnes touchées ou affectées par une expérience spécifique ont une leçon de vie importante à apprendre à travers celle ci. Te poser honnêtement la question suivante peut t’aider à accepter : « si c’était mon fils ou ma fille qui avait commis un délit qualifié d’inacceptable, comment je le/la jugerais ? Comment je voudrais que les autres le/la jugent? » Il est très important de te rappeler qu’accepter ne signifie pas comprendre ou être d’accord avec la situation .
Si tu n’arrives pas à accepter malgré toute ta bonne volonté, ta croyance mentale ou ta douleur étant trop intenses, tu dois accepter le fait que, pour le moment, tu es incapable. Tu démontres ainsi une forme d’acceptation et une ouverture au mieux être. Il est recommandé d’expérimenter cette attitude d’acceptation dans les domaines les plus faciles pour commencer. Dès le début tu réaliseras que le fait d’accepter les personnes et les évènements tels qu’ils se présentent produira dans ton être un sentiment de libération, ce qui ne veut pas dire que tu deviennes indifférent.
Comme nous sommes tous sur terre pour vivre toutes sortes d’expériences dans l’amour de soi et des autres, et notre but ultime est de retourner à la lumière, nous ne sommes pas en mesure de juger quiconque qui utilisent des moyens différents des nôtres pour l’atteindre.
Nous devons savoir également que tant et aussi longtemps qu’une expérience n’est pas vécue dans l’acceptation totale, c’est à dire sans jugements d’aucune sorte, sans accusation, sans culpabilité sans regret, l’humain s’attire les éléments nécessaires pour revivre la même expérience jusqu’à qu’il devienne conscient des conséquences qui lui sont, soit nuisibles, soit bénéfiques. C’est ainsi qu’il décide à l’avenir de choisir que des expériences qui le rendent heureux et qu’il laisse de côté celles qui entrainent des conséquences désagréables. Il le fait dorénavant par choix conscients et il en est ainsi pour toutes les expériences qu’il vit. Le manque d’acceptation des autres est aussi une outil très utile pour découvrir ce que nous n’acceptons pas de nous-même. C’est outil s’appelle l’approche du miroir.
PARDON
Don par amour. Renoncer à garder rancune envers quelqu’un, à vouloir se venger. Pouvoir guérisseur de l’âme et du corps de l’être humain puisqu’il a l’aptitude de développer l’amour pour soi-même, ce qui a pour effet de transformer le coeur et le sang dans notre corps physique. En effet, l’amour a le pouvoir de recréer des cellules en santé, c’est-à-dire des cellules qui fonctionnent selon le plan divin qui est la santé. Pour certains qui voient dans le pardon un geste de faiblesse, il représente en réalité un grand geste de sagesse et d’amour de soi. Dans cet ouvrage, le terme « pardon » est utilisé pour soi-même, c’est-à-dire le pardon de soi et lorsqu’il est question de pardon des autres, le mot « réconciliation » est employé. Se pardonner et se réconcilier ne deviennent possibles qu’avec l’ACCEPTATION inconditionnelle de soi et de l’autre, car le pardon n’est nécessaire que lorsqu’il y a eu une accusation, donc une non-acceptation de quelqu’un ou de soi.
Le pardon et la réconciliation sont nécessaires chaque fois que nous vivons une ÉMOTION. L’étape première pour y arriver est l’utilisation de l’approche du MIROIR. Après avoir réalisé que l’autre personne t’accuse de la même chose dont tu l’accuses, tu pourras passer à l’étape de la réconciliation. Lorsque tu peux bien sentir ce que tu vis, ainsi qu’accepter et sentir que cette personne vit les mêmes PEURS et la même BLESSURE que toi dans cette situation difficile, tu es en train de te réconcilier avec l’autre. Tu peux même vivre de la COMPASSION. En te plaçant dans la peau de l’autre, tu pourras sentir, malgré ta propre souffrance, à quel point l’autre avait atteint ses propres limites et qu’elle souffrait également.
Cependant, le vrai pardon vient avec l’étape suivante qui est de se pardonner. Plusieurs personnes croient que, parce qu’elles se sont réconciliées avec quelqu’un, tout est réglé. Ce n’est pas le cas. Comment le savoir ? Lorsque la même situation se répète avec la même personne ou avec une autre et que les mêmes émotions et peurs remontent, ceci indique que le pardon de soi n’est pas complété. Cette étape du pardon de soi, si importante, peut se produire seulement au moment où tu t’acceptes dans le fait d’avoir contribué à la souffrance de l’autre sans te juger ni te condamner ou te culpabiliser. De plus, tu dois t’autoriser d’en avoir voulu, d’avoir accusé, critiqué, peut-être même calomnié l’autre en reconnaissant que la partie souffrante en toi avait pris le dessus sur toi. Voilà le vrai pardon de soi : se permettre d’être humain. Permettre l’autre à être humain contribue à la réconciliation.
Lorsqu’une personne éprouve des difficultés à pardonner, c’est parce qu’une blessure est présente depuis le très jeune âge. Elle est toujours causée par une croyance générant un sentiment de rejet, d’abandon ou d’injustice. Quand tu te pardonnes, tu te libères, car sans pardon, tu restes toujours prisonnier de tes blessures. Refuser de te pardonner consiste à se limiter.
De plus, il est fortement suggéré de rencontrer l’autre personne – seul à seul – pour lui partager ce que tu as vécu avec elle et pour vérifier de quoi cette personne t’a accusé. En lui partageant tes peurs et ta blessure activée par elle, cela lui permettra de découvrir ses propres sentiments, ses peurs et sa blessure. Cette rencontre doit être faite sans attentes. Elle doit avoir pour but premier de vérifier si la réconciliation et le pardon de soi sont vraiment faits. Sinon, tu auras peur de rencontrer l’autre, peur de sa réaction, ce qui signifie que tu lui en veux encore ou, plus que probable, que tu t’en veuilles. De plus, cette rencontre ne doit jamais être basée sur le désir que l’autre te pardonne ou te demande pardon. Toi seul – ton DIEU INTÉRIEUR – peux te pardonner. Personne ne peut le faire pour une autre personne.
Pour savoir si tu t’es réellement pardonné, il ne devra subsister aucune trace d’animosité. Si tu sens soudain remonter en toi une pulsion d’agressivité ou de colère, la démarche n’aura pas été complétée. Un test consiste à pouvoir visualiser l’autre sans ressentir aucun agacement, sans aucune amertume tout en conservant la paix intérieure. Aussi, il importe de réaliser que ce n’est pas ton être qui en veut, car ton être est parfait, mais une partie de toi qui souffre. Tu peux donc parler à cette partie souffrante.
Une étape additionnelle peut être ajoutée et elle permet d’aller beaucoup plus en profondeur dans le pardon : celle de faire le lien avec le parent du même sexe que la personne avec qui tu as vécu ta réconciliation. Sache que ce dont tu l’as accusé et ta blessure sont une répétition d’un incident vécu avec ce parent dans ta jeunesse. Il est fort possible que les circonstances aient été différentes mais l’accusation et la blessure restent les mêmes. Pour arriver à rompre ce lien avec ce parent et devenir enfin toi-même, tu dois accepter qu’il ou la personne qui le représentait, a fait de son mieux et au meilleur de ses connaissances. Il t’a aimé du mieux qu’il pouvait. Il ne pouvait t’en donner plus car il ne connaissait que cette seule forme d’amour.
Lorsqu’il y a une non-acceptation de soi et qu’il n’y a pas d’autres personnes impliquées, l’acceptation véritable représente ce qui est nécessaire pour le pardon de soi. Le pardon permet de se défaire de la rancune et de la haine et de retrouver le bonheur, la santé et la paix intérieure. Puisque l’énergie du pardon a un pouvoir exceptionnel pour la guérison du corps et de l’âme, il est donc essentiel de devenir conscients de nos RANCUNES.
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